Vue partielle des participants à l’atelier de Porto-Novo Photo : J. A. Noumonvi
Du 28 au 30 juin 2017, les locaux de l’hôtel « Les Oliviers » de Porto-Novo ont abrité l’atelier d’enrichissement et de validation du rapport provisoire de la Situation des Enfants au Bénin (SitAn). La rencontre a été initiée par la représentation de l’UNICEF au Bénin en collaboration avec le Ministère d’Etat chargé du Plan et du Développement. De nombreux acteurs de la société civile était présents à cette session de trois jours. L’Association des blogueurs du Bénin a été représentée par deux de ses membres à savoir Joël Arsène Noumonvi et Boris Gbètoho Landé.
L’atelier de trois jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Travail Annuel 2017 du Programme Politiques Sociales, Planification Suivi et Évaluation de la Coopération Bénin-UNICEF 2014 – 2018 et faisant suite à la réunion de cardage méthodologique tenue le 24 Mai 2017 au Ministère du Plan et du Développement.
La SltAn est un document central dans l’élaboration des programmes de coopération entre le Bénin et le Fonds des Nations Unies pour l’enfance. Selon, Monsieur François KAMPUNDU Représentant Adjoint de l’UNICEF, la SitAn est: « une étude capitale qui doit permettre au gouvernement et à ses partenaires de disposer d’un diagnostic et d’une analyse à jour de la situation des enfants »
En effet, le manuel de Politiques et de Procédures du Programme de l’UNICEF recommande la réalisation de la SitAn au début de chaque cycle. C’est pour cette raison qu’il avait été réalisé en 2012 une SitAn qui a servi l’élaboration du programme de coopération Bénin-UNICEF 2014 – 2018 actuellement en cours et qui prendra fin en 2018. Un nouveau programme devra être élaboré. C’est donc dans le cadre de l’élaboration du prochain programme, qu’il est entrepris l’actualisation de la SitAn réalisée en 2012. Cette actualisation devra également permettre de mesurer les progrès accomplis en matière de réalisation des droits de l’enfant au Bénin et d’analyser les goulots d’étranglement qui entravent leurs accès aux services sociaux de base.
Il était question pour les participants aux travaux de groupe de :
- apprécier la qualité des données et pertinences des analyses faites dans le rapport;
- identifier les problèmes prioritaires et de renforcer l’analyse des causes, des disparités et les goulots d’étranglement qui entravent la réalisation des droits des enfants ;
- formuler sous formes de recommandations, des mesures de politiques pertinentes permettant d’améliorer la situation des enfants observée.
Durant ces trois jours de travaux, les participants ont été répartis en quatre différents groupes thématiques (santé, éducation, protection, vulnérabilité et pauvreté). Ils ont émis des apports et recommandations pour l’amélioration du rapport provisoire avant son adoption.