Association des Blogueurs du Bénin

Le rôle des gouvernants face aux VFFF

Le contexte actuel prête à croire que les filles et les femmes n’ont pas droit à une place dans le monde. Pourtant, le combat mené aujourd’hui par plusieurs féministes hommes comme femmes parait atteindre le plus grand nombre. Mais plus on évolue, plus on constate que les violences faites aux filles et aux femmes (VFFF) prennent de l’ampleur. Face à cette remarque, il est très important que les autorités de nos pays jouent pleinement leurs rôles en ce qui concerne la protection des droits des victimes. Que doivent-elles alors faire pour y parvenir et rendre le monde plus équitable ? Quelques éléments de réponses dans les lignes à suivre.

Le violences faites aux filles et aux femmes (VFFF) sont plus courantes

Les violences faites aux filles et aux femmes (VFFF) prennent de l’amleur

Ce que sont les Violences Basées sur le Genre

Les violences basées sur le genre féminin désignent tout type d’actes préjudiciables perpétrés contre les filles et les femmes. D’après l’association Médecins du Monde, les VBG concernent la majorité des femmes et des filles, soit 69% de béninoises qui affirment avoir subi des violences provenant du sexe opposé une fois au moins dans leur vie. Ainsi, les viols, les harcèlements sexuels et verbaux, les discriminations et bien d’autres types de violences encore, constituent le quotidien de la plupart des personnes de la gente féminine.

Violence faites aux filles et aux femmes (Vfff) : réaction des gouvernants à travers quelques lois

En 2000, le Bénin a créé un cadre juridique et institutionnel afin de promouvoir l’égalité genre et de protéger les droits de chaque fille et de chaque femme. A cet effet, plusieurs lois ont été adoptées par la suite dont celle portant sur la prévention et la répression des violences faites aux femmes, votée en 2012. Ceci a donc permis d’élaborer un plan d’action pour la lutte contre les violences orientées vers le sexe féminin pendant longtemps considéré comme faible.

Les textes prévus contre les VFFF ne s'appliquent pas assez

Les textes prévus contre les VFFF ne s’appliquent pas assez

Responsabilité des gouvernants face aux Vfff

Cependant, notifions que le diagnostic général jusqu’à nos jours expose que les textes de lois ne sont pas vraiment appliqués. Les victimes sont très peu informées sur leurs droits et même quand elles savent ce qu’il faut faire, elles décident de se taire à cause du contexte social ou des démarches judiciaires complexes et couteuses.

En considérant ces faits, il devient donc urgent que les gouvernants mettent en place des projets qui communiquent autour des lois en vigueurs. Avec l’avènement de la technologie à cette ère, le Gouvernement dispose de plus de moyens pour lutter efficacement contre les VFFF.

Il faut que les projets à mettre en œuvre soient élaborés en analysant le contexte socio-économique. Des projets qui sensibilisent, rassurent les victimes et informent le plus de personnes possibles sur les droits de la femme. Que les organisations de la société civiles travaillant pour le droit de la fille et de la femme soient impliquées dans les grandes décisions gouvernementales. Ceci permettra d’atteindre plus rapidement les objectifs car ces organisations sont plus proches et font partie du peuple.

Pour créer un monde équitable où les hommes et les femmes se complètent sans complexité, les gouvernants doivent accorder une place importante à la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. Ils doivent s’impliquer dans ces luttes et amener les populations à comprendre que les femmes sont aussi des Êtres Humains qui méritent une vie paisible et épanouie comme les hommes.