Les personnes victimes de violences conjugales vivent dans un climat de terreur et d’angoisse créé par leur partenaire où elles ressentent de la honte, du doute, de la culpabilité, de la peur et de l’impuissance. Seules à subir, elles se retrouvent contraintes à y rester. Perpétrée par les hommes et subie par les femmes dans la majorité des cas, la violence conjugale comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique. Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle. Au contraire elle constitue un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.
À qui va se plaindre la victime de violences conjugales, qui blessée subtilement par une violence psychologique ou verbale, ne s’en rend compte que souvent très tard ? Celle-là qui après des propos méprisants à son encontre, des chantages, des intimidations, des humiliations, des menaces aussi bien implicites qu’explicites, de la négligence, du contrôle relationnel ou encore de l’isolement social est soucieuse et peinée de se retrouver dehors et libre. Pire, ces violences conjugales sont souvent banalisées car difficile à détecter.
Les violences physiques et sexuelles détruisent aussi bien le corps que l’âme
Beaucoup plus médiatisées, les violences physiques et sexuelles détruisent aussi bien le corps que l’âme. Moins dénoncées à cause des tabous et stéréotypes, occasionnant des blessures déguisées en accident, ces types d’agressions se manifestent le plus souvent par des coups, des brûlures, des morsures, des attouchements sexuels, d’imposition de pratiques sexuelles non désirées, de harcèlement, de brutalité à des fins sexuelles, de coercition sexuelle et de viol conjugal.
Sur le plan économique, la violence conjugale est souvent matérialisée par le contrôle des activités physiques de l’autre, l’interdiction de travailler, une prise en otage du passeport, des cartes bancaires et bien d’autres choses encore. À croire que la gent féminine est le diable à combattre par la gent masculine, le dieu !
Rien de plus malheureux, la situation de plusieurs femmes dans les foyers est horrible, atroce et insupportable. Elle peut causer la mort suite à une dépression chronique. Dans un pays de droit, pourquoi doit-on assister à des règlements à l’amiable qui tuent à petit feu la victime ? Pourquoi l’homme n’a-t-il aucun droit d’être humain et doux ? Pourquoi doit-il toujours exercer son besoin de domination sur sa côte ? Pourquoi dans ce même temps, les femmes victimes de ce terrorisme discret devront marcher selon la sagesse des vieux sages, préserver l’image et protéger leurs enfants, faire preuve d’amour, de douceur et de patience, pardonner le chef de famille, bien le nourrir pour éviter de prochaines fois ? Ces prochaines fois qui souvent ne manquent jamais !!! Et pourtant c’est ce que recommande la famille ! Jamais la dissolution d’un mariage. Parfois la femme précipite son » jusqu’à ce que la mort nous sépare » et la famille vient faire les obsèques. Bien dommage.
Pourquoi doit-il toujours exercer son besoin de domination sur sa côte ?
Laissons la justice jouer son rôle. Chaque être humain devra jouir de ses droits. Toute personne humaine a besoin de paix, de tranquillité d’esprit et de liberté.